L’autoroute…
J’observais, accoudé auparapet du pont
Le flux continu des voutures circulant sur l’autoroute en contrebas
Et qui s’engouffraient dessous à vive allure.
Alors machinalement, comme pour poursuivre quelques secondes l’aventure avecelles
Je passe de l’autre côté du pont
Mais là, aucune voiture dans le silence soudain pesant d’une chaussée déserte.
Afin de trouver l’explication à ce constat irrationnel, je suis descendu dupont
Pour à mon tour, me retrouver au bord de l’autoroute bruyante et survoltée.
Face à la ligne droite pointée vers l’horizon pour briser sa courbe en un pointlointain
Comme un doigt de bitume dressé par les automobiles qui le sillonnent et lepulsent
Là, au bord du trafic intense, en levant mes yeux incrédules
Il n’y avait plus de pont comme si
Il n’y avait jamais eu de pont….
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